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Pourtant, à la neuvième heure, il y eut une grande ombre sur notre victoire. À ce moment, les Xipéhuz ne se montraient plus que par masses énormes dans les clairières, dérobant leurs étoiles, et il devenait presque impossible de les renverser. Animés par la bataille, beaucoup des nôtres se ruaient sur ces masses. Alors, d’une évolution rapide, un gros de Xipéhuz se détachait, renversait, massacrait les téméraires.

Un millier périt ainsi, sans perte sensible pour l’ennemi ; ce que voyant, des Pjarvanns crièrent que tout était fini, et une panique prévalut qui mit plus de dix mille hommes en fuite, un grand nombre ayant même l’imprudence d’abandonner les barrières pour aller plus rapidement. Il leur en coûta. Une centaine de Xipéhuz, mis à leur poursuite, abattit plus de deux mille Pjarvanns et Zahelals, et l’épouvante commença de se répandre sur toutes nos lignes.