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mée pour l’attaque ; mais, auparavant, je donnai des instructions nouvelles : c’est que les barrières devaient se maintenir par groupes aussi denses que le permettait la circulation en forêt, et se disposer en carrés compacts dès qu’approchait une troupe un peu imposante de Xipéhuz, sans pour cela abandonner l’offensive.

Cela dit, je donnai le signal, et, en peu de temps, j’eus le bonheur de voir que la victoire revenait aux peuples coalisés. Enfin, vers le milieu du jour, un dénombrement approximatif, portant le nombre des pertes de notre armée à deux mille hommes et celles des Xipéhuz à trois cents, fit voir d’une façon décisive les progrès accomplis, et remplit toutes les âmes de confiance pour le triomphe définitif.

Toutefois, la proportion varia légèrement à notre désavantage vers la quatorzième heure, les Peuples perdant alors quatre mille individus et les Xipéhuz cinq cents.