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niquai mes observations, je leur fis comprendre que les Xipéhuz n’étaient pas infatigables, que des massues de bois pouvaient les renverser et les forcer de découvrir leur point vulnérable.

Un grand silence régnait sur la plaine, l’espoir revenait au cœur des guerriers innombrables qui m’écoutaient. Alors, pour augmenter la confiance, je décrivis des appareils de bois que j’avais imaginés, propres à la fois à l’attaque et à la défense, et l’enthousiasme renaquit, les peuples applaudirent ma parole et les chefs mirent leur commandement à mes pieds.

IV
Métamorphoses de l’Armement



Les jours suivants, je fis abattre un grand nombre d’arbres, et je donnai le modèle de