Page:Rosny - Les Profondeurs de Kyamo, 1896.djvu/68

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

quoique beaucoup moins, de la curiosité des vampires. L’étonnement se taisait en eux ; seul demeurait le désir d’aller, d’aller toujours, la dévorante curiosité des savants. Véraguez finit cependant par dire :

— Fugère nous attend !…

— Eh bien ! répliqua Alglave… envoyons un, deux messagers… et pour nous, mangeons et continuons notre route ; nous pouvons aller de l’avant encore plusieurs heures. Nous ne quitterons pas le bord de la rivière…

— Et si La lumière s’éteint ?

— Nous avons nos lanternes !

— Soit !

Les messagers envoyés, le repos pris, opiniâtrément ils se remirent en marche !

IX

Des symptômes de fatigue se manifestèrent chez les compagnons, sauf chez Alglave et chez les deux Indiens. Véraguez demanda même à prendre un moment de repos.

Comme ils s’arrêtaient, ils remarquèrent pour