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LA PART DU FEU


À Jules Bois.

I

En vérité, je vous assure que je n’ai point trompé Maurice Verteuil. Les choses se sont passées d’une manière peut-être singulière, mais foncièrement loyale, honnête et logique, selon une morale qui pourrait bien être celle de demain.

Lorsque Maurice épousa Berthe Fontane, j’étais éperdument amoureux de la jeune fille. J’avais même été presque le fiancé de celle-ci ; mais dès que Verteuil parut, mes chances disparurent, s’évanouirent en moins d’une semaine. Néanmoins je ne me brouillai pas avec mon ami : tout au contraire, devant son attitude contrite, devant