Page:Rosny - Les Profondeurs de Kyamo, 1896.djvu/160

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

silhouette ; « l’ardente charité » brûla mon cœur, j’étendis les bras, j’attirai d’un geste violent la jeune fille, je posai ses lèvres contre les miennes, je trouvai la force qu’il fallait pour guérir cette funèbre destinée… et ce soir, comme en d’autres soirs, je vis bien que la bonté de mon amie n’avait pas trop espéré de nos trois êtres, que la vie rendue à notre sœur n’assombrissait point notre amour.