Page:Rosny - Le Termite, 1890.djvu/52

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

çût le réel de son dogmatisme, faible à dédier ses œuvres à quiconque, inventif, imprévu, hors du pratique, aux lueurs de génie coupées de petit journalisme, et l’un des plus adorables mimes qui soient.

— Tout coule dans les latrines du journalisme et de la banque, reprit Ramoyre… notre siècle se fistulise de haut en bas… Avec un clergé aussi imbécilement nul et aussi ignoblement malpropre que la vermine qu’il doit combattre, — la chrétienté est un Himalaya de pestilence, un Chimborazo d’hypocrisie !

Georisse et Gabarre sourirent aux images énormes du catholique à la grosse tête. Servaise n’écoutait pas.

Il revoyait s’écouler les jours de cette quinzaine, tristes et pleins de choses, surnourris d’obsessions. Tout travail restait vain, les épithètes fuyant au contact de la plume, les idées vagabondes rôdant ainsi que des bêtes libres sur les futaies, Dans l’impossibilité de les unir en troupeau, de