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luttes pour la branche », ils devenaient le sens de l’univers, ils martelaient le rêve de Noël comme un bruit de cloche affole la migraine.

Il fuyait, il se réfugiait dans la fièvre des chaussées. À travers le froufrou des femmes, la poussière, les vapeurs saturées d’humanité, les phares électriques où les rais sont comme des cordelles de métal, son mauvais vœu persévérait comme un esprit incube. La vie duplexe du littérateur y entrelaçait des thèmes, des étalements d’analyse pareils à des tris de fausses perles ou de verreries pour des insulaires mélanésiens. Mais embryon de nouvelle, note à roman, tout pâlissait sous la domination du vœu. Naufragé dans la deuxième cour du Louvre, pleine d’idylles suspectes, pleine de chasses à courre, pendant que ruisselait l’écume du firmament sur les douceurs stellaires, que le sillon des passants allait en ombres lentes, que dormassaient les colombes, qu’une perpétuelle répercussion tremblait sur l’encre