Page:Rosny - Le Termite, 1890.djvu/259

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

rements hyperboliques contre la soirée, la mufflerie, l’imbécillité du public et des pontifes du feuilleton. Seuls, à voix très basse, bavards et délicats, Villem et Gualbept colportaient quelques mots passés au fin crible. Puis, un ennui profond plana jusqu’à la salade. Alors, Goumanne, Myron, Serafelli se mirent à crier et à s’interrompre, à propos des palinodies de Rolla :

— Rolla continue à changer tous ses dénouements comme celui de Floréal… Le Songe, son traitement pour maigrir, la Croix, l’Académie… tout ça, au fond, fait partie du même effondrement de l’être… Le comique, c’est de le voir hurler tout le temps : « Je suis un entêté, moi… je suis un opiniâtre !… »

— Quel rire de songer à la bonne jeunesse qui chuchotait, il y a deux ans : « Fombreuse et Guodet voudraient bien être de l’Académie, mais ils n’osent pas… Rolla les surveille ! »

— Je me suis toujours défié de lui… tou-