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telles. Dans la minute des poésies extrêmes, il y était redevenu l’Homme, il y avait connu des surprises d’art, les mélodies de la lumière, des feuilles translucides, l’indéfinie complexité des rameaux et des pétales, créant et recréant la beauté. Il y avait tenté quelques notations croyantes.

Quoiqu’il eût échoué, quoiqu’il n’y eût analysé que des tons, inapte à la traduction littéraire de paysage, il rapportait un émoi confus comme l’instinct de la caille captive troublée à l’époque des migrations, un reflet de ce que la nature exprime de psychique et de sensitif.

Il en rapportait encore l’attendrissement sur les souffrances, jadis refoulé par les défaites et les dénis de justice de la sélection, la conscience d’une impérieuse loi satisfaite, sa réhabilitation de paria amoureux, une suite de notions nouvelles sur les instincts qui visent la perpétuité et l’exhaussement de l’espèce, et dont l’intensité et la profondeur réagissait sur son talent, l’orga-