vie n’est qu’un accident sans continuité et sans sanction, la morale n’est guère plus qu’une duperie. Les hommes sont dès lors de deux classes : les malins et les naïfs, pour ne pas dire les imbéciles. Les malins sont ceux qui savent pratiquer avec bénéfice les principes de la concurrence vitale et s’assurer, sans encourir de châtiment, la plus haute somme possible de jouissances aux dépens de leurs semblables» Les naïfs sont ceux qui se laissent bercer par les exploiteurs, par les marchands d’indulgences, et qui abandonnent, en échange d’un plat de chimères, la part de satisfaction sur laquelle ils pourraient mettre main basse.
Cette façon de comprendre les choses serait certainement la plus positive, la plus pratique, si dans notre conscience de solennelles protestations