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et, pourtant, elles se comportent comme des corps solides – j’ajouterai comme des corps ultra-solides, puisqu’elles résistent à tout moyen de destruction ou même de déformation. Elles semblent si parfaitement perméables à tous nos corps qu’on pourrait croire que, pour elles, l’imperméabilité n’existe pas. Nous n’avons pu y découvrir aucune apparence de masse, mais elles s’étendent en tous sens. Elles doivent contenir des ondes analogues à celles qui détruisent les rayons violets et avivent les rayons rouges, puisque, en somme, elles font légèrement pâlir les premiers et accroissent faiblement l’éclat des autres. Dans l’ensemble, tout se passe comme si nous avions affaire à des énergies stabilisées[1]. Les mêmes observations s’appliquent aux faisceaux qui retiennent entre eux les individus d’un même groupe ; elles s’y appliquent d’une manière plus précise et plus

  1. Le lecteur n’ignore pas que notre matière est elle-même considérée par d’illustres savants modernes comme un simple complexus d’énergies.