Page:Rosny - La force mystérieuse, 1914.djvu/31

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

rience, et je n’entrevois pas même l’ombre d’une explication. Car, enfin, le problème est celui-ci : étant donné une lumière, supposons qu’elle se dédouble sans faire intervenir la réfraction ou la réflexion, sans recourir à une polarisation. Nous sommes en pleine aberration.

— Remarquons pourtant, suggéra timidement Meyral, que, dans son ensemble, l’intensité de la lumière semble avoir décru. Donc, la lumière se serait dédoublée, mais affaiblie. Le dédoublement, par suite, aurait pu se faire aux dépens d’une partie de l’énergie lumineuse disponible.

— Et qu’est-ce que cela expliquerait ? cria Gérard d’un ton agressif.

— Rien ! concéda le jeune homme. Du moins, cela tend à sauver les principes de conservation.

— Dans l’espèce, je me fiche des principes de conservation ! Ils me gêneraient plutôt… Je préfère l’idée d’une intervention énergétique extérieure, coupable de la maladie de