et l’âne fit entendre son grand sanglot rauque, tandis que les oiseaux bruissaient dans les pénombres…
— L’horreur approche ! chuchota Sabine…
— Que faire ? demanda Meyral
Aucun doute possible : le hameau de Rougues était attaqué par les carnivores. L’intensité de la fusillade révélait la multitude des assaillants.
— On ne peut pas les laisser massacrer ainsi ! reprit le jeune homme. Il faut tenter quelque chose…
Langre regarda Sabine.
— Oui, il le faut ! dit-elle.
Toute la maison était éveillée, même les petits enfants.
— Ce sera inutile, remarqua Gérard. Il est certainement trop tard.
Comme pour confirmer ces paroles, la fusillade après quelques sursauts venait de s’éteindre. La forêt retomba dans son rêve.
— Le drame est terminé ! murmura Langre.