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fer offrait encore quelque ressource, mais on obtenait toujours plus difficilement des « séries convergentes » de mécaniciens, de chauffeurs, de contrôleurs, d’hommes d’équipe et de voyageurs.

Tous les peuples civilisés devinrent végétariens, ou presque, la mort des animaux domestiques et de tels animaux sauvages compromettant la santé et la sécurité des groupes. On vit s’établir des relations touchantes, bizarres et saugrenues entre les créatures. Rien n’était plus singulier que les processions de pauvres, de riches, de chiens, de chats, d’oiseaux, de chevaux, circulant par les villes, ou que les bandes de paysans escortés de leur bétail, suivis de corbeaux, de pies, de geais, de pinsons, de bouvreuils, de rouges-gorges, de chardonnerets, d’hirondelles, de lièvres, de mulots, de hérissons, parfois de chevreuils ou de sangliers.

En somme, la circulation se faisait presque aussi restreinte qu’aux débuts de la catastrophe planétaire, et les difficultés qui