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IV

Elle resta là, étendue, mélancolique épave. Pendant longtemps elle ne bougea pas, ayant seulement, d’instinct, rabattu les jupes sur ses cuisses. Elle entendait confusément le souffle des deux vaches et du cheval endormis. Elle se sentait principalement une grosse torpeur, et cependant restait éveillée.

Elle avait d’abord respiré avec peine, la gorge endolorie. Peu à peu, à la fraîcheur nocturne, elle revécut. Elle se dressa sur son séant. La porte de l’étable était ouverte,