Page:Rosny - L’Immolation, 1887.djvu/289

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
289
L’IMMOLATION

chair ne sont jamais parvenues à poursuivre !

J’ai dit plus haut que j’avais cru longtemps les Xipéhuz immortels. Cette croyance ayant été détruite à la vue des morts violentes arrivées à la suite des rencontres entre Xipéhuz, je fus naturellement amené à chercher leur point vulnérable et m’appliquai chaque jour, depuis lors, à trouver des moyens destructifs, car les Xipéhuz croissaient en nombre tellement, qu’après avoir débordé la forêt de Kzour au sud, au nord, à l’ouest, ils commençaient à empiéter les plaines du côté du levant. Hélas ! en peu de cycles ils auraient dépossédé l’homme de sa demeure terrestre.

Donc, je m’armai d’abord d’une fronde, et, dès qu’un Xipéhuz sortait de la forêt, à portée, je le visais et lui lançais ma pierre. Je n’obtins ainsi aucun résultat quoique j’eusse atteint l’ensemble des individus visés à toutes les parties de leur surface, même