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02. Contemplant l’autre jour un amas de médailles (VIII, 109 ; VI, 411).
03. Ainsy qu’on voit la veuve tourterelle (VIII, 121 ; VI, 426).[1]
04. Tout ce que France avoit de beau (VII, 276 ; VI, 416).
05. Je voudrois que Bacchus t’aimast (VIII, 128 ; VI, 415).[2]
06. Desportes, corrige tes vers (VIII, 130 ; VI, 418).
07. Menestrier, qui veux promptement (VIII, 130 ; VI, 418).
08. Bartas voulant debrouiller l’Univers (VIII, 131 ; VI, 415).
09. Voyez au mois de May sur l’espine la rose (VIII, 129 ; VI, 432).
10. Lorsque je vais revoir ma divine Marie (Bl. VIII, 127).[3]
11. Icy gist d’un enfant la despouille mortelle.[4]

    ton de Ronsard (cf. le poème Au Trésorier de l’Espagne, qui est de la même époque) ; 3° elle est signalée comme étant de Ronsard dans la biographie que Binet a consacrée à son Maître.
    xxCf. mon Ronsard poète lyrique, p. 245.

  1. Il y a des chances pour que cette élégie ne soit pas plus de Ronsard que l’élégie Qui suit d’Amour les traverses douteuses, laquelle est de Jamyn. Elle ne figure dans aucune édition de Ronsard du XVIe s., et l’on ne voit pas pourquoi Ronsard ne l’aurait pas recueillie. Le manuscrit d’où Bl. les a extraites l’une et l’autre (B. N., anc. fonds frs, 1663) contient des pièces non
    seulement de Ronsard, mais encore de Dorat, Maisonfleur, Du Bellay, Baïf, Jodelle, Belleau, Desportes, Passerat, Jamyn ; et il ne suffit pas que l’auteur du manuscrit ait écrit en marge le nom de Ronsard, pour que la pièce soit de lui. Voir à ce sujet une observation judicieuse de M.-L., VI, 493.
  2. L’abbé L. Froger a fait remarquer dans son Ronsard ecclésiastique, p. 51, qu’il faut lire dans les deux premières strophes Chemillé, et non pas Chevillé ; il s’agit de Chemillé-sur-Dême, près de Rebondais dans l’Indre-et-Loire.
  3. Bl. semble indiquer (p. 159, note) qu’il a extrait ce sonnet d’un manuscrit d’André Lefèvre, Sgr d’Ormesson, qui fait partie de la Biblio. de Rouen. Mais le reproduisant dans son édition de Ronsard, tome VIII, 127, il a écrit au bas cette simple note : « Je ne réimprime ce sonnet que pour constater qu’il est apocryphe ». Nous le croyons avec lui, mais regrettons qu’il n’en ait donné aucune preuve. — On retrouve ce sonnet, imprimé en italiques comme une citation de Ronsard, dans un opuscule dramatique de Blanchemain intitulé : Une odelette de Ronsard, et inséré dans ses Poèmes et poésies, tome 1 (v. l’édition de Paris, 1880, Edouard Rouveyre, p. 115 ; l’édition princeps est de 1845).
    xxM.-L. n’a pas cru devoir le réimprimer dans son édition de Ronsard.
  4. En réalité cette pièce était publiée depuis 1571 (v. ci dessus, p. 48) ; mais elle avait été seulement gravée sur cuivre (plaque exposée au musée de Cluny, salle de la Ferronnerie, n° 7387) ; ni Ronsard, ni ses éditeurs posthumes ne l’avaient recueillie.