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Touche de main mignonne, fretillarde.[1]

1637. — Une traduction en prose française intitulée : Translation de l’original latin de la fondation du prieuré de Sainct Cosme : « Veu que la naissance… » (Bl. VII, 341 ; M.-L., VI, 476).[2]
1705. — Un quatrain épigramme :

Pour avoir en mon temps sceu prendre (VIII, 133 ; VI, 410).[3]

1839. — Deux quatrains à refrain :

Maugré l’envy’ je suis du tout à elle (I, 442 ; VI, 432).[4]

1854. — Deux discours en prose prononcés sous Henri III, à l’Académie du Palais, l’un Des vertus intellectuelles et morales : « Encores, Sire, que je ne me sois jamais occupé… », et l’autre De l’Envye : « Sire, l’argument de l’Envye est de soy mesmes… » ; plus une épitre en prose latine Au chapitre de Saint-Martin de Tours.[5]
  1. Publiés dans la Quint-essence satyrique ou seconde partie du Parnasse des Poètes satyriques de nostre temps… Paris, Ant. de Sommaville.
    xxBl. se contente de signaler ces trois sonnets par leur incipit (VI, 340). M.-L. ne les signale même pas. — On les trouvera reproduits dans le recueil des Gayetez et Epigrammes de 1865 et à la suite de la réédition du Livret de Folastries par Ad. van Bever (1907), pp. 255 et suivantes.
  2. Tours, Jacques Poinsot et Claude Bricet, 1637, in-4o de 5 p. (Bl. l’a daté de 1636 au t. VIII, p. 89-90).
  3. Publié dans un Recueil de Bons mots des Anciens et des Modernes, Paris, Medard Brunet, in-12. Bl. le reproduit d’après une éd. de 1705, M.-L. d’après une éd. de 1709, 11 a semblé à celui-ci « d’une authenticité fort douteuse » (VI, 409).
  4. Publiés sous ce simple titre : Vers inédits de Ronsard, dans les Mélanges tirés d’une petite bibliothèque, par Charles Nodier, Paris, Crapelet, 1829, in-8o, p. 103. — Nodier et Blanchemain ont pensé que ces vers furent adressés à Marie des Marquets, parce qu’on les a trouvés écrits sur un livre d’Heures lui ayant appartenu. Rien n’est moins certain. En tout cas, cette Marie des Marquets n’est pas du tout la Marie de Ronsard, et rien ne prouve que Ronsard soit l’auteur de ces vers, bien qu’il ait écrit en 1562 un sonnet à la louange de la religieuse Anne de Marquets (v. ci-dessus, p. 34). Leur style et leur facture rythmique sont plutôt ceux de Mellin de Saint-Gelais ou d’un autre poète de l’école de Marot.
  5. Gandar, Ronsard imitateur d’Homère et de Pindare, thèse fr., Metz Blanc, in-8o (pp. 199 à 209). Le premier de ces discours est analysé et le second publié intégralement. Bl. les a reproduits tous deux in-extenso en