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Je faisois ces Sonets en l’Antre Piéride (I, 386 ; I, 292).

h. Les Sonets dediez à diverses personnes. Ils étaient au nombre de 71, dont 17 nouveaux, savoir :

L’Europe est trop petite, et l’Asie et l’Afrique (V, 310 ; II, 1).
Ny couplet amoureux, ny amoureuse ligne (V, 311 ; II, 2).
Perles, rubis, et pierres précieuses (V, 311 ; II, 2).[1]
Prince, quand tout mon sang bouillonnoit de jeunesse (V, 312 ; II, 3).
Un plus jeune escrivain que l’Amour favorise (V, 313 ; II, 3).[2]
Bien que ceste maison ne vante son porphire (V, 320 ; II, 4).[3]
Ces grands, ces triomphans, ces superbes Romains (V, 321 ; II, 5).
Je suis Hamadryade, en ces chesnes esclose (V, 322 ; II, 5).[4]
Vous présenter du fruict, c’est porter de l’arene (V, 322 ; II, 6).
Prince du sang Troyen, race des Rois de France (I, 422 ; II, 6).
Quand la congnée ou l’orage venteux (V, 307 ; II, 24).[5]
Si vous n’aviez la bonne conscience (V,308 ; II, 25).
Roy de vertu, d’honneur et de bonté (V, 319 ; II, 26).
Il ne faut point pour estre ingénieux (V, 333 ; II, 27).
Quand Villeroy nasquit en ce monde pour estre (I, 372 ; I, 349).
Ny l’olivier sacré des Hyperboreans (V, 339 ; II, 28).
Nous sommes amoureux, non de mesme Maistresse (V, 340 ; II, 28).

i. L’Amour logé (sans autre mention ; mais à la table des matières on lit : A M. de Pougny) :

  1. Sonnet trop long de deux vers, que Ronsard appelle un « madrigal ». Il est adressé au roi Henri III, ainsi que les deux précédents et les deux suivants.
  2. Var. de l’éd. M.-L. : …que l’âge favorise.
  3. Ce sonnet et les quatre suivants sont adressés « à Mgr le Duc de Touraine, François de Valois, fils et frère de Roy ». Ils ont été composés à Tours en août-septembre 1576 (Cf. M.-L., Notice sur Ronsard, pp. lxxxv et cxxii ; Léon Dorez, Comptes rendus de l’Acad. des Inscriptions, séance du 8 janv. 1904, p. 18).
  4. On lit bien esclose, au lieu de enclose.
  5. Var. de la prem. éd. posthume : Quand coup sur coup le bucheron nerveux
    xxCe « madrigal » a sans doute été composé dans les premières années du règne de Charles IX. Toutefois Bl. l’a faussement daté 1567 ; il n’a pas été publié avant 1578, non plus que le sonnet suivant, également adressé à Charles IX, Si vous n’aviez…, que BI. a daté par erreur 1573.