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Ce Dieu qui se repaist de nostre sang humain (III, 385 ; II, 67).[1]

d. Sonets et Madrigals pour Astrée (17 pièces) :

Dois-je voler emplumé d’esperance (I, 265 ; I, 245).
Le premier jour que j’avisay la belle (I, 266 ; I, 246).
Belle Erigone, Icarienne race (I, 266 ; I, 246).
L’homme est bien sot qui aime sans cognoistre (I, 267 ; I, 247).
Douce Françoise, ainçois douce framboise (I, 267 ; I, 247).
De quoy te sert mainte Agathe gravée (I, 268 ; I, 248).
Au mois d’Avril quand l’an se renouvelle (I, 269 ; I, 250).
Depuis le Jour que je te vey, Maistresse (I, 270 ; I, 250).
L’Astre divin, qui d’aimer me convie (I, 270 ; I, 251).
Le premier jour que l’heureuse aventure (I, 271 ; I, 251).
Adieu, cheveux, liens ambitieux (I, 271 ; I, 252).
Quand tu portois l’autre jour sur ta teste (I, 272 ; I, 252).
Je haïssois et ma vie et mes ans (I, 272 ; I, 253).
Plus que mes yeux j’aime tes beaux cheveux (I, 420 ; VI, 30).
Pour retenir un amant en servage (I, 274 ; I, 254).
Mon ame vit en servage arrestée (I, 420 ; VI, 31).
Printemps, fils du Soleil, que la terre arrousée (I, 275 ; I, 255).[2]

e. Le Premier livre des Sonets pour Helene (60 pièces) :

Ce premier jour de may, Helene, je vous jure (I, 281 ; I, 259).
Quand à longs traits je boy l’amoureuse estincelle (I, 282 ; I, 260).
Ma douce Helene, non, mais bien ma douce haleine (ibid. ; ibid).
Tout ce qui est de sainct, d’honneur et de vertu (I, 283 ; I, 261).
Helene sceut charmer avecque son Nepenthe (I, 284 ; ibid).
Dedans les flots d’Amour je n’ay point de support (ibid ; I, 262).[3]
Quand je devise assis aupres de vous (I, 285 ; I, 262).
Amour abandonnant les vergers de Cytheres (I, 286 ; I, 264).
Tu ne dois en ton cœur superbe devenir (I, 287 ; I, 264).
L’autre jour que j’estois sur le haut d’un degré (I, 288 ; I, 265).
Ce siecle, où tu nasquis, ne te cognoist, Heleine (ibid., ibid.).
Le Soleil l’autre jour se mit entre nous deux (I, 289 ; I, 266).
Deux Venus en Avril (puissante Deité) (I, 289 ; I, 266).[4]
Soit que je sois haÿ de toy, ma Pasithée (I, 290 ; I, 267).

  1. Pièce intitulée Elegie (sans autre mention), mais relative, comme la précédente, à Marguerite II de Navarre.
  2. Pièce intitulée : Elegie du Printemps à la sœur d’Astrée.
  3. Var. de l’éd. Bl. : Poussé des flots d’amour…
  4. Var. de l’éd. Bl. : Deux Venus en avril de mesme deité