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a. Sur la mort de Marie (16 pièces) :[1]

Je songeois sous l’obscur de la nuict endormie (I, 232 ; I, 209).
Je lamente sans reconfort (I, 233 ; I, 210).
Terre, ouvre moy ton sein et me laisse reprendre (I, 238 ; I, 215).
Alors que plus Amour nourrissoit mon ardeur (I, 238 ; I, 216).
Comme on void sur la branche au mois de May la rose (I, 239 ; I, 216).
Veu que ce marbre enserre un corps qui fut plus beau (I, 239 ; I, 217).
Helas ! Je n’ay pour mon objet (I, 430 ; VI, 40).
Ha, Mort, en quel estat maintenant tu me changes ! (I, 240 ; I, 218).
Quand je pense à ce jour, où je la vey si belle (I, 240 ; I, 218).
Homme ne peult mourir par la douleur transi (I, 241 ; I, 219).
Deux puissans ennemis me combattoient alors (ibid. ; ibid.)
Le jour que la beauté du monde la plus belle (I, 242 ; I, 220).
De ceste belle, douce, honneste chasteté (I, 247 ; I, 225).
Je voy tousjours le traict de ceste belle face (ibid. ; ibid.)
Aussi tost que Marie en terre fut venue (I, 248 ; I, 226).
Cy reposent les oz de toy, belle Marie (ibid. ; ibid.)

b. Les Amours d’Eurymedon et de Callirée (6 pièces) :

J’ay quitté le rempart si long temps defendu (I, 250 ; I, 229).
De fortune Diane et l’archerot Amour (I, 253 ; I, 232).
Je voudrois ce jourdhuy par bonne destinée (I, 257 ; I, 236).
Prince, de qui le nom m’est vénérable et sainct (I, 259 ; I, 238).
Ah belle eau vive, ah fille d’un rocher (I, 263 ; I, 242).
Celuy fut ennemy des Deitez puissantes (I, 264 ; I, 243).

c. La Charite (2 pièces) :

Ce jeune Dieu, qui aux plus vieux commande (IV, 178 ; II, 62).[2]

  1. Ces i6 pièces venaient à la suite du Second livre des Amours, avec ce titre : Seconde partie, sur la mort de Marie.
  2. Var. de l’éd. M.-L. : Ce jeune Dieu qui sans raison commande
    xxCette pièce intitulée La Charite (prononcez Kharite), et dédiée A la Marguerite et unique perle de France, la Royne de Navarre, n’était pas accompagnée en 1578 du sonnet :
    Comme de cent beautez la vostre se varie,

    quoi qu’en dise Bl. (IV, 177) ; ce sonnet, par lequel Ronsard dédiait en 1578 le 1er livre des Poëmes à Marguerite de Navarre, n’est venu se placer en tête de La Charite que dans la sixième édition (1584).