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1574. — Sonnet liminaire A Monsieur de Saincte Foy :

Nul ne devoit pleurer la mort d’un si bon Roy (VII, 176 ; V, 246).[1]

1575. — Discours au Roy apres son retour de Pologne en l’année MDLXXIIII :

Si l’honneur de porter deux sceptres en la main (III, 276 ; III, 197),

discours suivi de ce sonnet A la Royne de Navarre :

Princesse que le ciel, les dieux et la nature (M.-L., VI, 401).[2]

1575. — Les Estoilles à Monsieur de Pibrac et deux responses à deux Elegies envoyées par le feu Roy Charles à Ronsard, outre une Ode à Phœbus pour la santé dudit seigneur Roy, puis un Discours au Roy Henry troisiesme à son arrivée en France.[3] Ce recueil contenait six pièces. La sixième et dernière (le Discours au roi Henry) est déjà mentionnée dans l’article précédent ; voici les cinq autres :
  1. Paru en tête de l’Histoire contenant un abbregé de la vie, mœurs et vertus du Roy tres-chrestien et debonnaire Charles IX, vrayement piteux, propugnateur de la Foy Catholique, et amateur des bons esprits…, par A. Sorbin, dit de Saincte-Foy, son Prédicateur, Docteur Theologal de Toulouse.
    Seconde édition reveuë et augmentée par l’Autheur (Paris, Guill. Chaudiere, 1574). — La présence du sonnet de Ronsard dans ce livre rarissime a été signalée pour la première fois par M. Jacques Madeleine dans la Rev. Renaiss. de mars 1901, p. 201.
  2. Plaquette publiée sans doute d’abord à Paris ; mais on ne connaît que l’édition de Lyon, Michel Jove et Jean Pillehote, pt in-8o de 2 ff., 13 pages et 1 f. blanc (Bibl, de M. Louis Jarry d’Orléans ; et Bibl. de Munich. Cf. M.-L. VI, 399). On chercherait vainement le sonnet dans Bl., Ronsard ne l’ayant pas recueilli dans ses Œuvres, ni les éditeurs posthumes dans les Pièces retranchées. Il a été réimprimé pour la première fois par A. de Rochambeau dans sa Famille de Ronsart, Paris, Franck, 1868, pt in-8o, p. 186.
    xxHenri III, venant de Turin, où il resta du 12 au 20 août environ, fit son entrée à Lyon le 6 septembre 1574. C’est à ce moment-là que sa sœur Marguerite, reine de Navarre, lui présenta le Discours de Ronsard. Mais il ne fut de retour à Paris que vers la fin de février 1575, après être allé à Avignon, derechef à Lyon, puis à Dijon et à Reims, où il fut sacré et marié.
  3. Paris, G. Buon, plaquette de 18 ff. in-4o. — B. N., Rés. Ye 1117 ; Arsenal, 8532 B. L. L’exemplaire de l’Arsenal contient, simplement reliées à la suite, une ode de Ronsard (La Nymphe de France parle) et une ode de Jamin (La Nymphe Angevine parle), écrites pour le gala des Tuileries d’août 1573 (cf. ci-dessus, p. 50, note 5].