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1571. — Troisième édition collective des Œuvres.[1] Elle contenait vingt-huit pièces nouvelles, savoir :
Au tome I (Amours) :

Belle déesse, amoureuse Cyprine (I, 385 ; I, 368).

Au tome III (Poëmes, Epitaphes, Sonnets divers) :

Quand l’Aubespine alla souz le Tombeau (VII, 227 ; V, 297).
Amy passant, je te suply d’atandre (VII, 233 ; V, 302).
Crete me fit, la France m’a nourry (VII, 241 ; V, 311).
Bonne Pallas, je voudrois te chanter (VI, 254 ; V, 233).[2]
Je sçavois bien que la belle Florence (I, 428 ; II, 29).
C’est à grand tort, Soreau, que les siecles on blasme (V, 346 ; VI, 397).
Du mariage saint la loy bien ordonnée (V, 361 ; II, 34).

Au tome V (Elegies et Eglogues mêlées, Mascarades) :

Le temps se passe et se passant Madame (IV, 306 ; IV, 107).[3]
Vous estes grand, je suis bas et commun (I, 372 ; I, 348).[4]
Les anciens souloient apres souper (I, 373 ; I, 350).
Ce grand Hercule après avoir sceu prendre (V, 341 ; II, 32).
Le bon Bacchus qui la teste a garnie (V, 342 ; II, 32).
Trois temps, Seigneurs, icy bas ont naissance (V, 355 ; II, 30).[5]

  1. Paris, G. Buon ; 6 tomes en 5 volumes in-16. — Le tome I se trouve à la Bibl. de Lyon, n° 800171 ; les tomes II à VI à la B. N., Rés. Ye 1885 à 1887 ter.
  2. Var. de l’éd. M.-L : Je voudrois bien, ô Pallas, te chanter
  3. Cette pièce figurait en tête du Cinquiesme livre des Elegies (dédié à Brulard, secrétaire des Commandements), après un sonnet-dédicace d’Am. Jamin, commençant par :
    Te donner, mon Brulart, de belle poësie…
    Elle n’avait alors que le titre d’Elegie. C’est seulement en 1584 que Ronsard lui a donné comme sous-titre : Troisiesme pour Genevre.
  4. Ce sonnet et les cinq suivants figuraient en tête des Mascarades (dédiées à Villeroy, secrétaire d’État), après un sonnet-dédicace d’Am. Jamin commençant par :
    Comme la Mascarade ou le tournoy poudreux…
    Ils passèrent en 1578 dans la section des Sonnets à diverses personnes ; quant au sonnet-dédicace d’Am. Jamin, il disparut alors naturellement des Œuvres de Ronsard. Cf. ci-après, p. 48, note 2.
  5. Var. de l’éd. M.-L. : Trois temps, Jamin, icy bas ont naissance. C’est en 1578 que le mot Seigneurs fut remplacé par le nom de Jamin (Amadis). Ce sonnet et les trois précédents sont intitulés en 1571 et 1573 : Sonets en faveur de Mgr de Villeroy et de sa compaignie.