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Au tome III (les Poëmes en cinq livres, dont les Epitaphes forment le 4e et les Sonnets à diverses personnes le 5e) :

A fin que le temps qui tout mange (VII, 250 ; V, 318).
Lorsque Beaumont entra dans les Enfers (VII, 253 ; V, 321).
Bien que Bachus soit le Prince des vins (V, 306 ; II, 23).[1]
De mon present moy-mesme je m’estonne (V, 315 ; VI, 256).
Le grand Hercule avant qu’aller aux Cieux (V, 306 ; VI, 257).
Vous qui avez forçant la destinée (V, 314 ; VI, 257).
Prince bien né, la seconde esperance (V, 310 ; VI, 258.

Au tome V (les Elégies en quatre livres) :

Au grand Hercule animé de courage (III, 311 ; III, 230).
J’ay ce matin amassé de ma main (IV, 284 ; IV, 74).
Bien que le trait de vostre belle face (VI, 14 ; V, 8).
Vous qui passez en tristesse le jour (IV, 326 ; III, 322).
Je n’ay voulu. Madame, que ce livre (VI, 19 ; V, 13).
Le fort cheval et l’aigle genereux (III, 358 ; III, 276).[2]

1567 (novembre). — Epitaphe d’Anne de Montmorency :

Si d’un Seigneur la vertu memorable (VII, 208 ; V, 278).[3]

1567. — Elegie liminaire A Nicolas de Nicolay, Dauphinoys :

Soit que l’homme autresfois d’argile retastée (IV, 396 ; VI, 401).[4]

  1. Ce sonnet et les quatre suivants ont été adresses au roi Charles IX, à sa mère Catherine de Médicis, et à son frère cadet Henri d’Anjou, en novembre 1565, lors de leur passage à Plessis-lez-Tours. Ronsard les a reçus alors dans son prieuré de Saint-Cosme en l’Isle, près de Tours, et non pas « en sa maison de la Poissonnière » comme on pourrait le croire d’après Bl. V, 306 Cf. mon éd. critique de la Vie de Ronsard, pp. 228 et 229.
  2. Cette pièce commence dans l’éd. Marty-Laveaux par ce vers : Le petit Aigle après avoir esté, — qui était le 17e dans la rédaction primitive.
    xxAu tome VI (les Discours), Ronsard a inséré une pièce en vers latins, adressée Ad Carolum Agenoreum (c.-à-d. à Charles d’Angennes, évêque du Mans qu’on trouve reproduite dans l’éd. Bl., VII, 6.
  3. Publiée parmi les Epitaphes sur le Tombeau de haut et puissant Seigneur Anne, duc de Mont-Morency… Paris. P. G. de Rouille, 1567, in-4o de 32 ff. — B. N., Rés. Ye 504. — Le connétable fut tué à la bataille de Saint-Denis le 11 novembre 1567.
  4. Publiée en tête des Quatre premiers livres des Navigations et Peregrinations… de Nicolas de Nicolay, sieur d’Arfeuille, géographe ordinaire du Roy, à Lyon, Guill. Rouille 1567 (certains exemplaires portent le millésime 1568) ; pt in-folio de 7 ff. et 181 pages. C’est dans la réédition d’Anvers (Guill. Sylvius, 1576) que Bl. a découvert cette élégie ; mais il est de toute évidence, d’après les vingt derniers vers, qu’elle parut sous le règne de Charles IX, dans l’éd. de 1567, qui est la première.