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1563. — La Promesse, à la Royne[1] :

C’estoit au poinct du jour que les songes certains (VI, 246 ; IV, 117).

1563 (octobre). — Les Trois livres du Recueil des Nouvelles Poësies, « lesquelles n’ont encore esté par cy devant imprimées ».[2]

Contenu du Premier livre :

1° Une Epistre au lecteur « par laquelle succinctement l’autheur respond à ses calomniateurs » : Je m’asseure, lecteur, que tu trouveras estrange… (VII, 136 ; VI, 436).

2° Un sonnet A Ysabeau de la Tour, Damoiselle de Limeuil :

Quand on ne peult sur le chef d’une Image (V, 333 ; VI, 381).[3]

Contenu du Second livre (dédié à H. Lhuillier, Sgr de Maisonfleur) :

Quand Apollon auroit fait un ouvrage (I, 427 ; VI, 37).[4]
Je chante Roberlet, la saison du Printemps (V, 177 ; IV, 299).
Couché dessous l’ombrage auprès d’une fontaine (V, 181 ; IV, 303).
Le jour que je fu né, Apollon qui preside (V, 188 ; IV, 310).
Je ne veux couronner mes cheveux ny mon front (V, 201 ; IV, 324).[5]
Celui devoit mourir de l’esclat d’un tonnerre (IV, 258 ; IV, 45.)

  1. S. I. in-4o de 8 ff. dont 1 blanc. Sans priv., ni achevé d’imprimer. — Rééditée en 1564 (Bibl. de Fr. Lachèvre et Bibl. de Munich). « Cette pièce fut publiée pour la première fois en 1564 », dit Bl. au tome VI, p. 246, note ; mais il indique au tome VIII, p. 84, une édition antérieure, dont l’existence est confirmée par M.-L., en son tome IV, p. 389, note 49.
  2. On ne connaît que la seconde édition (Paris, G. Buon, in-4o de 120 ff.), dont un exemplaire est à Paris, à la Bibliothèque de l’Institut, sous la cote Q. A 5 116. Mais il est certain que l’édition princeps a paru entre le 15 septembre 1563, date d’une chute de cheval de Catherine de Médicis qui a inspiré le sonnet Rien du haut ciel, et le 15 novembre 1563, date où les huit dernières pièces du recueil ont été réimprimées par les huguenots (cf. mon Ronsard poète lyr., pp. 209 et 210, et ci-après, p. 39, note 1).
  3. Ainsi, d’après l’exemplaire de l’Institut (le seul qui soit connu) ce premier livre se composait uniquement d’une Epistre au lecteur et d’un sonnet qui est une dédicace (comme l’indique le 2e quatrain).
  4. Sonnet adressé à L’Huillier, Sgr de Maisonfleur, jusqu’en 1571 inclusivt, et à partir de 1573 à Lansac le Jeune (en tête du 4e livre des Elegies).
  5. Var. de l’éd. M.-L. : Je ne veux sur mon front la couronne attacher