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1562 (vers le 1er  décembre. — Remonstrance au peuple de France[1] :

O ciel, ô mer, ô terre, ô Dieu pere commun (VII, 54 ; V, 366).

1563 (avril). — Responce aux injures et calomnies de je ne sçay quels predicans et ministres de Geneve sur son Discours et Continuation des miseres de ce temps[2] :

Cette plaquette contenait : 1° une Epistre en prose commençant par : « Cinq semaines après la mort de feu Mgr le Duc de Guyse… » (VII, 84 ; V, 394).
xxxxx2° Un quatrain contre « frere Zamariel predicant et ministre de Genève » :

Ton erreur, ta fureur, ton orgueil et ton fard (VII, 87 ; V, 397).

La Responce aux injures, discours de 1164 vers :

Misérable moqueur, qui n’avois point de voix (VII, 95 ; V, 397).[3]

4° Un court morceau en prose adressé Aux bons et fidelles medecins predicans… (VII, 133 ; V, 479).

5" Une ordonnance en latin : « Recipe radicum… », suivie de trois pièces de vers latins, dont une de Ronsard (VII, 133 à 136 ; V, 480 à 482).

  1. Paris, G. Buon, in-4o de 17 ff. Cette édition princeps porte le millésime antidaté 1563. — Cat. Roth., I, 476 ; et Munich (Hof und Staatsbibliothek). — Notre Bibl. Nat. ne possède que la réimpression de Lyon (Michel Jove, 1572, in-8o de 15 pp.), sous la cote Rés. Ye 4773. Pas d’achevé d’imprimer ; mais il est évident, pour qui lit attentivement cette Remonstrance en connaissant la date des événements auxquels elle fait allusion, qu’elle fut composée et publiée durant le pseudo-siège de Paris par Louis de Condé et les troupes huguenotes (du 22 nov. au 10 déc. 1562), et très certainement avant la bataille de Dreux (19 décembre). C’est uniquement à cette Remonstrance que font allusion les vers 1063 à 1078 de la Responce aux injures (Bl. VII, 129).
  2. Paris, G. Buon, in-4o de 26 ff. — B. N., Ye 4935 (n’est pas de la Réserve). — Pas d’achevé d’imprimer ; mais les premiers vers qui font allusion à la mort de François de Guise (18 fév. 1563), rapprochés des prem. lignes de l’Epistre-préface, fixent la date de la composition de cette Responce : elle a été composée dans la première moitié d’avril et publiée dans le même mois.
  3. Var. de l’éd. M.-L. : Quoy ? tu jappes, mastin, à fin de m’effroyer