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Dans le quatrième tome (les Hymnes en deux livres), aucune pièce nouvelle[1].

1561 (vers août). — Elegie sur le despart de la Royne Marie… :

Comme un beau pré despouillé de ses fleurs (VI, 24 ; V, 17).[2]

1561. — Discours à J. Grevin, paru en tête de son Théâtre :[3]

Grevin, en tous mestiers on peut estre parfait (VI, 311 ; VI, 216).[4]

1562. — Sonnet A Sœur Anne de Marquets, paru en tête des Sonnets, prieres et devises en forme de pasquins pour l’Assemblée de MM. les Prelats et Docteurs tenue à Poissy en 1561[5] :

Quelle nouvelle fleur apparoist à nos yeux ? (V, 334 ; VI, 409).

  1. Toutefois on trouve, insérée avant l’Hymne de la Justice, une Commendatrix Epist. ad illustriss. Princ. Car. Card. Lotaring., qui commence par Quam facilè in multis ; elle n’est pas signée, mais on l’attribue généralement à Michel de l’Hospital. Elle aurait dû être insérée plus loin, en tête de l’Hymne de Charles Card. de Lorraine.
    xxD’autre part, on a inséré à la place convenable la Suyte de l’Hymne du Card. de Lorraine, parue à part en 1559.
    xxEnfin, le tome se termine par l’Hymne de Bacus (sic), paru dès 1554 et réédité à part en 1555, et par l’Hymne de France, publié dès 1549. V. ci-dessus.
  2. Le départ de la reine Marie Stuart eut lieu à Calais le 15 août 1561. L’Élégie de Ronsard fut publiée à Lyon par Rigaud. Il n’y a pas trace d’une publication à Paris, et il semble bien que celle de Lyon ait été faite à l’insu de Ronsard, puisqu’il la publia en 1563 dans les Nouvelles Poësies « lesquelles n’avoient pas encore esté par ci-devant imprimées ». Cette plaquette lyonnaise de 1561 (in-8° de 4 ff. non chiffrés) a été signalée par Marty-Laveaux, tome V, p. 450. Le texte en a été réédité intégralement dans le Bulletin du Bibliophile de 1891, pp. 1 à 5.
    xxC’est encore de l’année 1561 que date la chanson satirique :
    On trouve ainsy que De Béze et d’Espense,
    à laquelle Ronsard aurait collaboré avec Baïf et Lancelot Carle (Bl. VIII, 133. Cf. le Baïf de Marty-Lav., V, 289) ; mais son authenticité me paraît tort douteuse.
  3. Le Théâtre de J. Grevin… parut à Paris chez Vincent Sertenas et chez Guill. Barbé, en 1561.
  4. Ronsard, ayant rompu toute relation avec Grévin en 1562, n’a pas recueilli cette pièce dans ses Œuvres, ni en 1567, ni après.
  5. De cet opuscule rarissime, la B. N. ne possède que l’édition de 1566 (Paris, Veuve Guil. Morel), Rés. Ye 4359. La dédicace en prose au Card. de Lorraine par Anne de Marquets est datée de Poissy 13 août 1562.