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Grand Jupiter habite si tu veus (IV, 195 ; VI, 178).
Pour un Croissant il te faut un Soleil (ibid. ; VI, 179).
Espoir et crainte est la seule misere (ibid. ; ibid.).
O l’heritier des vertus de Jason (ibid. ; ibid.).
Plus que Rhea nostre reine est feconde (IV, 196 ; ibid.).
Comme un beau Lys, est en fleur la jeunesse (ibid. ; VI, 180).
On ne voit point qu’un fort lion ne face (ibid. ; ibid.).
Tel fut Achille après que l’Itaquois (ibid. ; VI, 435).
Ainsi qu’on voit demi-blanche ou vermeille (IV, 197 ; ibid.).
Moins belle fut ceste Venus divine (ibid. ; ibid.).
Alcide acquit louange non petite (ibid. ; VI, 181).
Ceste vertu des yeux de la Gorgonne (ibid ; ibid.).
La Marguerite est la Pallas nouvelle (ibid. ; ibid.).
La grand Minerve et la Pallas de France (IV, 198 ; ibid.).
Achille estoit ainsi que toy formé (ibid ; VI, 182).
Ainsi qu’on voit dedans la Poussiniere (ibid. ; ibid.).
La belle Paix abandonna les Cieux (ibid. ; ibid.).
Venus la saincte en ses graces habite (ibid. ; ibid.).
Pareil plaisir la mère Phrygienne (IV, 199 ; VI, 183).
Je suis en doute, o guerrière Camille (ibid. ; ibid.).
Allez Lauriers environner les testes (ibid. ; ibid.).
L’un des Jumeaux au Ciel bien souvent erre (ibid. ; ibid.).
Des morions l’abeille soit compaigne (ibid. ; VI, 184).
Vien Hymenée, et d’un estroit lien (IV, 200 ; ibid.).

1559 (après juillet). — Suyte de l’Hymne de tres illustre prince Charles, Cardinal de Lorraine[1] plaquette contenant d’abord un sonnet à la Reine mère :

Depuis la mort du bon Prince mon maistre (V, 313 ; II, 21) ;

puis la suite de l’hymne annoncée au titre :

Quand j’achevay de te chanter ton hymne (V, 270 ; VI, 135).

1559. — Le Second livre des Meslanges, signalé par Blanchemain dans son tome VIII, pp. 81 et 147, nous est in-
  1. Paris, Rob. Estienne, in-4o de 5 ff. — B. N., Rés. Ye 498 et 499 (deux exempl.) Même privilège que pour la plaquette précédente (Discours à Mgr le duc de Savoie). Pas d’achevé d’impr. ; mais le sonnet suffit à prouver que cette plaquette fut, elle aussi, publiée après la mort de Henri II. Cette Suyte n’est pas comme le dit Bl., la suite de l’Hymne de la Justice paru en 1555, mais la suite de l’Hymne du Cardinal de Lorraine : J’aurois été conceu des flots de la marine…, paru dans les premiers mois de 1559.