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Non, je ne me deuls pas qu’une telle abondance (VI, 201 ; V, 184).[1]

1556 (2e moitié). — La Nouvelle Continuation des Amours.[2]
Ce recueil contenait les 61 pièces suivantes :

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Quand le fameus Jason et la fleur de la Grece (VI, 229 ; V,209).
Au bœuf qui tout le jour a trainé la charüe (VIII, 140 ; VI, 371).
Quand j’estois libre ains que l’amour cruelle (I, 214 ; I, 190).
Petite pucelle Angevine (I, 148 ; I, 133).
Amour, dy moy de grace (ainsi des bas humains (I, 175 ; I, 155).
Bel Aubespin verdissant (II, 275 ; II, 347).
Mais voyez, mon cher esmoi (I, 180 ; I, 160).[3]
Pourquoy tournez vous vos yeus (I, 429 ; VI, 39).
Bon jour mon cueur, bon jour ma doulce vie (I, 169 ; I, 150).
Belle et jeune fleur de quinze ans (I, 169 ; I, 150).
Le printems n’a point tant de fleurs (I, 172 ; I, 153).
Demandes tu, douce ennemie (I, 172 ; I, 153).[4]
Veu que tu es plus blanche que le lis (I, 198 ; I, 176).
O toy qui n’es de rien en ton cœur amoureuse (I, 401 ; VI, 12).
S’il y a quelque fille en toute une contrée (I, 174 ; I, 155).
Hé que voulés vous dire, estes vous si cruelle (I, 171 ; I, 152).[5]
J’aime la fleur de mars, j’aime la belle Rose (I, 173 ; I, 154).
Autre (j’en jure Amour) ne se sçauroit vanter (I, 402 ; VI, 12).
Amour (comme l’on dit) ne nait d’oisiveté (I, 171 ; 1, 152).[6]
Les villes et les bourgs me sont si odieus (I, 170 ; I, 151).
Las ! pour vous trop aimer je ne vous puis aimer (I, 402 ; VI, 13).

  1. Cette dernière pièce, adressée à Chretophle de Choiseul, parut d’abord en tête des Odes d’Anacreon, traduction de Remy Belleau, publiée au plus tôt le 15 août, date de la dédicace ; c’est ce qui m’a permis de préciser la date du Deuxième livre des Hymnes.
  2. Paris, Sertenas, pt in-8o. Même privilège que pour les recueils précédents. Pas d’achever d’imprimer. — Arsenal, B. L. 6470 (incomplet).
    xxJ’ai pu compléter intégralement l’exemplaire de l’Arsenal, le seul qui soit connu, en m’aidant 1° des Errata, qui sont placés en tête, 2° de la réimpression de Rouen (Nic. Le Rous, 1557), dont je possède un exemplaire, 3° de la réimpression de Paris (Sertenas, 1557), dont il existe depuis 1903 un exemplaire à la B. N., Rés. p Ye 370, Cf. mon Ronsard poète lyrique, pp. 164 à 175.
  3. Var. de l’éd. M.-L. ; Mon soin, amoureux esmoy
  4. Var. des éd. Bl. et M.-L. : Demandes tu, chere Marie
  5. Var. de l’éd. M.-L. : Vous mesprisez Nature, estes vous si cruelle
  6. Ibid : Amour (j’en suis tesmoin) ne naist d’oisiveté