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Quand je vous dis Adieu, Dame, mon seul apuy (I, 410 ; VI, 20).
Tu as beau, Jupiter, l’air de flammes dissouldre (I, 201 ; I, 179).
Donques pour trop aimer il fault que je trépasse (I, 411 ; VI, 21).
Veus-tu sçavoir, Brués, en quel estat je suis (I, 202 ; I, 179).
Ne me di plus, Imbert, que je chante d’Amour (I, 412 ; VI, 22).
Quiconque voudra suivre Amour ainsi que moi (I, 202 ; I, 180).
J’avois cent fois juré de jamais ne revoir (I, 203 ; I, 180).
Ne me sui point, Belleau, allant à la maison (I, 203 ; I, 180).
Si j’avois un hayneus qui me voulust la mort (I, 205 ; 1, 182).[1]
Amour se vint cacher dans les yeus de Cassandre (I, 206 ; I, 183).[2]
Dame, je meurs pour vous, je meurs pour vous, madame (I, 412 ; VI, 22).
Il ne sera jamais, soit que je vive en terre (I, 413 ; VI, 23).
J’aurai tousjours au cœur attachés les rameaux (I, 206 ; I, 183).[3]
Je mourois déplaisir voyant par ces bocages (I, 216 ; I, 192).
A pas mornes et lents seulet je me promene (I, 414 ; VI, 24).
Pourtant si ta maitresse est un petit putain (VIII, 142 ; VI, 373).
Amour voyant du Ciel un pescheur sur la mer (I, 213 ; I, 189).
Calliste mon amy, je crois que je me meurs (I, 211 ; I, 187).[4]
Je veus lire en trois jours l’Iliade d’Homere (I, 413 ; VI, 23).
J’ai l’ame pour un lit de regrets si touchée (I, 210 ; I, 185).
Douce, belle, gentille et bien fleurante Rose (I, 152 ; I, 136).[5]
Que dis-tu, que fais-tu, pensive Tourterelle (I, 211 ; I, 187).
Le sang fut bien maudit de ceste horrible face (I, 45 ; I, 37).
Marie, tout ainsi que vous m’avés tourné (I, 208 ; I, 185).

Les 20 autres nouveautés du recueil venaient ensuite (7 odes et 13 épigrammes) :

Verson ces Roses prés ce vin (II, 291 ; II, 366).
L’un dit la prise des murailles (II, 487 ; VI, 378).
Celui qui veut sçavoir (VIII, 143 ; VI, 374).

  1. Var. de l’éd. M.-L. : Si j’avois un haineux qui machinast ma mort
  2. Var. des éd. Bl. et M.-L. : Amour voulut le corps de ceste mousche prendre. Le sonnet original commence ainsi :
    xxxxxxxxAmour se vint cacher dans les yeux de Cassandre
    xxxxxxxxComme un tan qui les bœufs fait mouscher par les bois.
  3. Var. de l’éd. M.-L. : J’auray tousjours en l’ame…
  4. Var. de l’éd. Bl. : Caliste, pour aimer je crois que je me meurs ; de l’éd. M.-L. : Caliste, pour aimer je pense que je meurs
  5. Var. de l’éd. M.-L. : Douce, belle, amoureuse…