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Croi mon eonfcil,Cr laijfe demeurant En tant de mans le vulgaire ignorant:

Ou Ji tu as quelque rai (on meilleure

Que n’efî ta mienne,d cette heure, a cetteheure

Di la, Muret finon, marche dauant ,

Et mets premier les antennes au vent ,

Que fonges tu?Mon dieu, que de parejfe Te tient mufàtd ? Regardera elle prejfe Dejfus le bort,ioieufe, nous attand,

Pour la conduire, £r Jes bras noua étend ,

Et detiers noua toute courbe s'incline ,

Et de latefte.m criant, nous fait fine De la pajfcr dedans notre bateau?

le voi Baif, Denifot,Tahureau ,

MefimCyDu P arc, Bell, ti, Dorât, O - celle Troupe de gens quedeuance lodelle Ici Maclo u la Cafiaigne conduit.

Et la Panifie vn grand peuple qui fuit Notre I’afchal,cr parmi la campaigne Kn efeadron qui Maumont acomp aigrie, y oici Beleau, voici d' vne autre part Ton Fremiotjes ^ U\tcls,o j Tiard\ :

Ici la F are, ici Colet amue ,

Et la Gruget s'égaie fus la riue istuec N auier e,cr Perufe,cr Tagaut la ia montes, ia ia tirent en haut V ancre mordante, & plantés fur la poupe , D'vn cri naual encouragent la troupe D'abandonner le terrai paternel.