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Ainsi je pers ma peine coutumiere
Quand à lons trais jœillade la lumiere
De ton bel œil, chefdœuvre nompareil.

Voilà pourquoi, quelque part qu'il sejourne,
Tousjours vers lui maugré moi je me tourne,
Comme un Souci aus raions du Soleil.

M V R E T.

CtIIm' qui f‍it.) Ce Sone: en prefque traduit d’vn de Bembc,qui [e commence. L'alta tuyau Def‍im mnple. Du ciel. Def‍imfarf‍in't tamnpleDe l’Idée qu'il en auoi: ctemcllemen: conceue. Cnmme 'm Soun'le Souci et! vnc f‍leur nommée par les Grecs, Helwtrupium.A cau- fc qu’ellefc tourne rouiours ver: le Solex]. '


Que Gâtine ait tout le chef jaunissant
De maint citron & mainte belle orenge,
Que toute odeur de toute terre étrange,
Aille par tout nos plaines remplissant.

Le Loir soit lait, son rampart verdissant,
En un tapis d'esmeraudes se change,
Et le sablon, qui dans Braie se range,
D'arenes d'or soit par tout blondissant.

Pleuve le ciel des parfums & des roses,
Soient des grans vens les aleines encloses
La mer soit calme & l'aer plein de bon heur:

Voici le jour, que l'enfant de mon maitre,
Naissant au monde, au monde a fait renaitre,
La foi premiere, & le premier honneur.

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