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A ce Vulcan ingrat & sans pitié,
Qui s'opposant aus rais de ma moitié,
Fait eclipser le Soleil de ma vie.


ï ‘ M V R E T. f‍iplm Prafànd.) Ainlî qu’il était à denifer aueques_ [a dame, vn qui auoit autorité {in elle, la vin: prendre, 6: l‘emmena, dequoi il (c plainr,dif‍inr qu'en s'en allit elle lui nuoit arraché le «tutu/1:: V»lr4n.Alnf‍i nom- me il cellul , qui emmenait fa dame , par ce qu'il étai: ainf‍i laid, 8: de mauuaifc gracc,comme les Poètes di- {cnr ef‍irc Yulçan.Eclipj'qr.Euanoüir,Difparoltrc.


Ren moi mon cœur, ren moi mon cœur, pillarde,
Que tu retiens dans ton sein arresté :
Ren moi, ren moi ma douce liberté
Qu'à tes beaus yeus, mal caut, je mis en garde.

Ren moi ma vie, ou bien la mort retarde,
Qui me devance au cours de ta beauté
Par ne sai quelle honneste cruauté,
Et de plus pres mes angoisses regarde.

Si d'un trespas tu paies ma langueur,
L'âge à venir maugreant ta rigueur,
Dira sus toi : De cette fiere amie

Puissent les os reposer durement,
Qui de ses yeus occit meurtrierement
Un qui l'avoit plus chere que sa vie.

M V R E -

m'aime» apr.) ll dit à fa dampu qu'elle lui ren de l‘on cœur ,ou qu'elle vfe cnuers lui de quelque hu—'

' mania! pour recarderfa mon: l’af‍l'eurant , u'elle fe'n

maudim: dehpof‍lerité, f‍ipat f‍il ñgœur «letooqqr gaintàmourir. - ‘ _ ‘. . “1,,