Le pourpre éclos du sang Adonien,
Le triste Ai Ai du Telamonien,
Ni des Indois la gemmeuse largesse,
Ni touts les biens d’un rivage estranger,
A leurs tresors ne sauroient eschanger
Le moindre honneur de sa double richesse.
M V R E T. '
D’vn 0mm.) ll loue celle la,de laquelle l’al au Sonct,qui ('e commencePique du nom. si riches” ‘ . C'efi à dire :En la tequille. dans laquelle Venus}; uellement née vint â bord , n’i auoi: point vne fi bel ’0' perle,comrne en cette Marguerite. Lepaurpn éclos,“ r fi n; Adonim. La fl eur qui naquitdu ûng d'Adouit, Q apres qu’il fut rué par le angler. Voila fi n du difi êine des Metamorfofes. Le triñ: Ai AinTelamonim. La _‘ fl euren la uelle l'on: ecriue: candeur lerrer Ai, qui. -’ naquit du ang d'Aiax fi s de Telamon. Vol ce que i'u' dit fur le Sonet,qui li: commence. ujmu darderJÿi de: lulu}. Le ais d’lndîe efi abôdam en pierres prçcieu- l'es. Dejà Ânblnichmfi .“ dur,double,par ce que le nom Marguerite,ell le nom 8c d'vne fl eur,& d'vne perle. *
Au plus profond de ma poitrine morte,
Sans me tuer une main je reçoi,
Qui me pillant entraine aveque soi
Mon cœur captif, que maitresse elle emporte.
Coutume inique, & de mauvaise sorte,
Malencontreuse & miserable loi,
Tant à grand tort, tant tu es contre moi,
Loi sans raison, miserablement forte.
Faut il que veuf, seul entre mile ennuis,
Mon lit desert je couve tant de nuits ?
Hà ! que je porte, & de haine, & d'envie,