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Et de là sort le charme d'une vois,
Qui tous ravis fait sauteler les bois,
Planer les mons, & montaigner les plaines.

M V R E . I

C: rù P1144 dam )1l raconte les merueilleus ef‍i'ets de ln‘ beauté de fa dame. Q wl’œum d'7»: abn‘lanuc

Ainf‍i Nicandrc, . mn‘ J" 't'na: J‘mf‍lgéaf‍lolo ,mhm. ' 8: en vn autrelicu, ' —êwn’vn 7è haï": pekx'mc. Cc: double: lu.) Le; dans. Ct: Jiamam.“ entêd encore les dans. Et mina rimDeus fourcis. Sur hum/bu. Sur deux yeus. Mefm l‘onmt. D'ou viënent les meilg

leures odeurs. Le charme d'wu nia. Vne vou f‍i douce;- qu'elle emcut mcfmes les thofes infenf‍ibles. Plan; Se cnnucrtir en plaines. C’ef‍i ce que les Latin! difent.‘

Subf‍idm. Manhugna'. S'élcucrcomme m'ontaîgnu Motnouucau.


Dieus, si là haut s'enthrône la pitié,
En ma faveur, ores ores qu'on jette
Du feu vangeur la meurtriere sagette,
Pour d'un mauvais punir la mauvaistié,

Qui seul m'espie, & seul mon amitié
Va detraquant, lors que la nuit segrette,
Et mon ardeur honteusement discrette,
Guident mes pas où m'atent ma Moitié.

Accablés, Dieus, d'une juste tempeste
L’œil espion de sa parjure teste,
Dont le regard toutes les nuis me suit :

Ou lui donnés l'aveugle destinée
Qui aveugla le malheureus Phinée,
Pour ne voir rien qu'une eternelle nuit.