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Le dous-fier trait, qui me tient languissant.

Du premier coup j’eusse esté perissant,
Sans l’autre coup d’une flêche nouvelle,
Qui mon ulcere en santé renouvelle,
Et par son coup, le coup va guarissant.

Ainsi jadis sur la poudre Troïenne,
Du soudart Grec la hache Pelienne,
Du Mysien mit la douleur a fin:

Ainsi le trait que ton bel oeil me ruë,
D’un mesme coup me guarit & me tuë.
Hé, quelle Parque à filé mon destin!

M V R E T. . -‘ j

’ De ranpoil l'or. )ll di:,qu'Aln'omle‘voulant naurer . en corda f‍lan arc du poil de {a damas: ide; yens d'icelle lui gens dans l'agenemefquellel la premieralc'lihf‍l'a, la feconde 1e reguerif‍i. A occaf‍ion dcquoi , alterner: l'œil de fa dame a la hache d‘Achille. de laqnclkî MÇI‘ parlerons après. .Aipxf‍i iadhfwr Inpoudn Tnimilif‍l. Grecs alans vers Troie , aprcs qu'ils furent parüqLdu port d‘Aulide,dnqucl i’ai parlé ailleurs, ou par errçury ou parla force des vemfurent conduis vers le pain de '_ Myf‍ic , ou regnoi: pour lors Telcpbe f‍ils d’Hctcule. . Ainîî côrne il: voulmét prêdre terre les gens du par: fe prefcnrercn: 1mm le: repouf‍i'erét moult rudunznt, f‍i bien qu'il i eut grande tueried’vne art 8L d’autre. Si f‍irent tant les Grecs routef‍iis,qn'en u ils gai nercn: le port: & lors commencerenr a s’entrecham ai 1er en— cores'plus‘fort que deuâr.l.e Roi mrl’mes i vint en per- fonuc acom aligné d'vn f‍ien frerc, qui aptes pluf‍icurs beausfàits 'armcs,fur tué par Aiax. Le Roi voulant ven erla mort de (un frere fur quelcun du ennemi: (a; uichnloirlcquclzpourucu que cefu: quelcun des

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