Page:Ronsard - Les Amours, 1553.djvu/134

Cette page n’a pas encore été corrigée

Dans un sablon la semence j'épan :
Je sonde en vain les abymes d'un goufre :
Sans qu'on m'invite, à toute heure je m'oufre :
Et sans lojer mon age je dépan.

A son portrait pour un veu je m'apan :
Devant son feu mon cœur se change en soufre :
Et pour ses yeus cruellement je soufre
Dis mile maus, & d'un ne me repan.

Qui sauroit bien quelle trampe a ma vie,
D'èstre amoureus n'auroit jamais envie.
Je tremble, j'ars, je me pai d'un amer,

Qui plus qu'Aluine est rempli d'amertume :
Je vi d'ennui, de dueil je me consume :
En tel estat je suis pour trop aimer.

, MVRET. ‘ . , Dan: ÿnf‍izblon.)ll dit qu'Amour rend fa condition (i mifcrable,qnc qui bië l’enten droit,n'auroit iaxnäisvn- uie d’ef‍lrc amoureux. Raf‍iol’onr m‘ofre . Ainf‍i di-' fen: les Grec: {m'a pondu)“: 1955;. Pof‍lr‘ du“

45114 nipn nu 1k.) Metafore prinfe des armuriers. '

I‘euarque en aaul'sivlë difanr, 4 ‘ si cb'io mi rmlo bomaif‍ln montïf‍ipicg'zc‘,‘ _’ Ef‍imi,efduf‍ilppi4n li ch: rompre ‘ ‘ ‘ sü 14 min vitaf‍lv' êuldm 41W. _

Devant les yeus, nuit & jour me revient
L'idole saint de l'angelique face,
Soit que j'ecrive, ou soit que j'entrelasse
Mes vers au luth, toujours il m'en souvient.

Voiés pour dieu, comme un bel oeil me tient
En sa prison, & point ne me delasse,