Page:Ronsard - Les Amours, 1553.djvu/129

Cette page n’a pas encore été corrigée

Ou soit qu'un noud diapré tortement
De maints rubis & maintes perles rondes,
Serre les flots de ses deus tresses blondes,
Je me contente en mon contentement.

Quel plaisir est ce, ainçois quelle merveille,
Quand ses cheveus troussés dessus l'oreille
D'une Venus imitent la façon ?

Quand d'un bonet son chef elle Adonise,
Et qu'on ne sait (tant bien elle deguise
Son chef douteus) s'elle est fille ou garson ?

mur;

sait quefon ar. )ll dir,qn’en quelque forte que (à 11m5 [è puif‍lc acoû!rer,toures parureslui (ont fort bië fem- tes. Œnd d'1» banetfan dufrüg .ldonif‍i.)Quläd pre- nant vxrbunetmlle fe rêd fèmblable a vnAJoñiI. Adô. . ou AJonis futlc mignon de Venusdu‘ql‘xel ié 'parle'ni cn vn autre lieu plus a plain. Sonrbtfdoùtmùqgmel en doute ceus qui le vogenrf‍iiuf‍i preneur quelque fol: les Latins, .4mbigum.)Vergile, ' Tranfut ela/Ifua prior,4mbigm’nnqu "limin- S‘dle (f‍if‍ille ,ugnrf‍im. )Ainf‍i dit Horacc d’vn ieunc garfon nommé Gyges, ' ' Œmf‍ipmllarum infant: thon, . . Mnéjägauùfaün'ek bojfinx, Dzf‍irimm o'rf‍iummf‍llutü Crini 5m,4mbiguo’que "du.


De ses cheveus la rousoiante Aurore
Eparsement les Indes remplissoit,
Et ja le ciel à lons traits rougissoit
De maint émail qui le matin decore.