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’qu’ellc mefmes émene a pitié f‍i: pria: a larmoîer. C ct- t: priuauté lui dôna un: de plaif‍ir,qu'il dit,que le tans ne la mort ne fauroië: faire,qn'il n'ait rouiours en me- moire l'aime 113,1: larmelac 1.1 main de ù dame.


Si seulement l'image de la chose
Fait a nos yeus la chose concevoir,
Et si mon oeil n'a puissance de voir,
Si quelqu'idole au devant ne s'oppose:

Que ne m'a fait celui qui tout compose,
Les yeus plus grans, afin de mieus pouvoir,
En leur grandeur la grandeur recevoir
Du simulacre, ou ma vie est enclose?

Certes le ciel trop ingrat de son bien,
Qui seul la fit, & qui seul vit combien
De sa beauté divine étoit l'idée,

Comme jalous du tresor de son mieus,
Silla le Monde, & m'aveugla les yeus,
Pour de lui seul, seule estre regardée.

M V K E T. si f‍iulenunt.)Q;I_’clqucs ancien: ont penfé que d'vn chacun cors fortolcnbperpctuellemêtimages, lefquel les fe rendans dans nôtre œilgtoicnvr caufe de la veüe. Les raifbns en font au quatrjêmç liure delucrcce. Le Poète donc fe complainr quedicu ne lui a [au les yeus plus grans, af‍in qu‘ll lueur miens receuoir en iceusla Ÿrandcur du f‍imulacre de fa dame . A lqf‍in il dit, que c ciel, qui l'auoît faitte belle a erfcâion , voulutlui (cul en auoir laveüe , 8L paralnlçaueugla les hommes en, l'endroit d'elle,commcindignes de la fruitiô d'un f‍i grand bien. stlla le mucha) Lui ferma les yeuslc

‘ æot,f‍iller,cf‍i pro prc en fauconnerie.

hjiy'.