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De cent travaus ne recevoir un bien :
Avoir toujours pour un servil hommage,
La honte au front, en la main le dommage :
A ses pensers d'un courage hautain
Ourdir sans cesse une nouvelle trame,
Sont les effets qui logent dans mon ame,
L'espoir douteus6, & le tourment certain.

’ ' ' M V K ET.’

1;]er indigem.)ll tacohre les mans qu'il foufre peut: aimer. Tr4me.Metafore prînfc des tif‍lèrans.


Oeil, qui portrait dedans les miens reposes,
Comme un Soleil, le dieu de ma clarté:
Ris, qui forçant ma douce liberté
Me transformas en cent metamorfoses.

Larme d'argent, qui mes soupirs arroses,
Quand tu languis de me veoir mal traité,
Main, qui mon coeur captives arresté
Par my ton lis, ton ivoire & tes roses.

Je suis tant vôtre, & tant l'affection
M'a peint au vif vôtre perfection,
Que ni le tans ni la mort tant soit forte

Ne fera point qu'au centre de mon sein,
Toujours gravés en l'ame je ne porte,
Un oeil, un ris, une larme, une main.

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oeil quipnmü.)ms_elqu'r fois (‘ndame lui auoit fait tain: de faueur,que de le regarder auec vn dons foürriq, 8: lui tendre amoureufcmen: la main. Parquoi ilprint la hardlef‍le de lui decouurinne partie desyaûlôc qu'il endurci: pour elle: ce qu'if‍lïr aueqnee gruger