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Il est du vague, ou certes s'il n'en est,
D'un ær pressé le comblement ne naist :
Plus tôt le ciel, qui benin se dispose

A recevoir l'effet de mes douleurs,
De toutes pars se comble de mes pleurs,
Et de mes vers qu'en mourant je compose.

MVRET»

îardomu moi.) Les anciens ont une en grand douté fil i a du vuide bu non . Leucippe, Democrite, Epicm re,drfoient qu'oui, a: que li tout érort plein , il n‘i au. roi: point de mduüement . Leurs raifonl font ample- men: deduirres par Lucrece au premier llure . les au- tres,eomrne les Sroiques,difoient bië, fou: le ciel n‘es f‍ire rien de vuidezmais que par ela le de! étai: m ML de inf‍ini. Toutefois la plus receüe , 8e comme ie croî, la plus vraie opinion en celle de Platon , d'Arif‍iote, dvEmpedoele,af‍l'ermanr ne fous le elel, ne dela le de], tien n‘ef‍ire vurde,& que ce qui nous urroit fembler vuidef‍if‍l plein d‘vn zr.leqne‘l.fe pre ne, Cede,& don ne lieu nus eor'sf es 8c fohcle’sNoi Arlf‍lot'e au qua. nième de Fyf‍ique, 8: Gerome Cardan au premierli- ure de Subuliré.l.’a'uteur tdutefols vl'ant du :riuf‍lege

des poëtes, aul‘quels il a rouiours ene libre 'afermer'

ehofes fanf‍l'el, impu nier eholës vraies j ainf‍i que bon leur a l'emblèpcàlÿzus adapter le tout a leur: con.“ teptionsfainti ' e pouuoir aprouuer cerne ilerniere opinion,dîlänr,qu'il geue tir de fouplr: , 8: de leurs, _ qu'il faut neeelfairemër qu’il lai: quelque v'ui e pour les reeeuoir.A la En ll dinqne f‍i tout cl! plein , een’ef‍l pas de l'zr. aine pluf‍iôr des pleurs, qu'il gare , le de: carmes,qn'il corrgofe. srgg,Vn de: cinq f‍l‘enwd’f‍in {erg D» une, u '7' ' ‘