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Mais cet amadoüeur, qui me tient à la bride,
Me voiant aprocher du lieu de mon secours,
Maugré moi tout soudain fait vanoier mon cours,
Et d’ou je vins mal sain, mal sain il me reguide.

Hà, poëte Romain, il te fut bien aisé,
Quand d’une courtisane on se voit embrasé,
Donner quelque remede, affin qu’on s’en depestre:

Mais cettui la qui voit les yeus de mon Soleil,
Qui n’a de chasteté, ni d’honneur son pareil,
Plus il est son esclave, & plus il le veut estre.


MV R E T.

l'ai :mf‍iic e’pmue’.)0uide a «rides liures du rçme de d'amour, aufquels Il enfeigne beaucoup de moicni ropres a cens, qui font enlal’ïés d'amour. 8L t‘en veu‘. en: deÇaircle Po’c’te di', qu‘ll les a tous :(Taiés : mais que quand il ef‍l quaf‍i pref‍l a (unir de la prifun d'A . mourf‍imourf‍lui le tient, comme ar la bride , difsipe touresfes en:repnfes,5< le retire p us for: que denier. Parainf‍i donc il dit pour concluf‍ion , que le: rc'medes d‘Ouide font aptes a ceux qui font anduraus de quelà que counifän cnnais du tout inutiles a ceus,qui onrmü leur coeur en bon 84 honcf‍ie lieu,comme il a fait. bl— mdmür, )Abufcur. 14:15:66ch eü tenir quelcun fou: vaïne efperancc. Les Latins difenr, Inzf‍ium: Le. [m'a

, liens, Lufm bar.VnMù7,)Sc perdrc,deuenirenv!fen.

D’une mmi 40€,) D'une femme abîdônée. Wlnliê;

Ni les combats des amoureuses nuits,
Ni les plaisirs que les amours conçoivent,
Ni que les amans reçoivent,
Ne valent pas un seul de mes ennuis.