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Ætfonf‍i» Jota—4mn.) C’ef‍i cèqne les Grecs dnfenr, yàuuô-nxgov. «tu: Tibullt.)Poe'tc Latin,qui a diuine- ment traxtté l'amour. Sala le boà4nunmu.)A uquel on dit,que ceus qui (un: mors en aimant, demcncnt leurs amours encore apte: leur mon.


L'œil qui rendroit le plus barbare apris,
Qui tout orgueil en humblesse destrampe,
Par la vertu de ne sai quelle trampe
Qui saintement affine les esprits :

M'a tellement de ses beautés espris,
Qu'autre beauté dessus mon cœur ne rampe,
Et m'est avis sans voir un jour la lampe
De ces beaus yeus, que la mort me tient pris.

Cela vraiment, que l'aer est aus oiseaus,
Les bois aus cerfs, & aus poissons les eaus,
Son bel œil m'est : ô lumière enrichie

D'un feu divin qui m'ard si vivement,
Pour me donner & force & mouvement,
N'estes vous pas ma seule Entelechie ?

M V R E T.

L‘œil quimd}oiæ.)ll dir,que l’œil de {:1 dame l'a telle; mon: raui,que [En vie dçpend ènn'erement de la lnmie- xe de ce: œil. D'e Mf‍iu‘ quelle nmpz.)Mctaforc prinfe des armuriers. Ne rampe.Ramper CR cc que les Latin s dif‍imt, r m.L4 lip:.)l'.a lumicre. 0 Inmim enrichie.) Il adrcf‍l‘c maintenanrfa parolle al’œilqu’îl auoir tant loué. M4 f‍inie Entelerhie. )Ma fèule perfeâion , ma feule amc,qui caufés cn moi tout mouuemcnt tant na- turelgque volunm‘rc. Entelcchie en Grqc f‍inif‍ic per-

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