Cette page n’a pas encore été corrigée
XL.
Puisque je n’ai pour faire ma retraite
Du labyrinth[1] qui me va séduisant,
Comme Thésée, un fillet conduisant
Mes pas douteux par les erreurs[2] de Crète :
Eussé-je au moins une poitrine faite
Ou de cristal ou de verre luisant ;
Ton œil irait dedans mon cœur lisant
De quelle foi mon amour est parfaite.
Si tu savais de quelle affection
Je suis captif de ta perfection,
La mort serait un confort à ma plainte ;
Et lors peut-être épuisé de pitié,
Tu pousserais sur ma dépouille éteinte
Quelque soupir de tardive amitié.
XLI