Cette page a été validée par deux contributeurs.
479
DE LA FRANCIADE
Ainsi que vent tout coule de la main ;
Enfant d’Hector, tout se change et rechange :
Le temps nous fait, le temps même nous mange ;
Princes et rois et leur race s’en vont,
De leurs trépas les autres se refont :
Chose ne vit d’éternelle durée,
La vertu seule au monde est assurée ! »
FIN DU QUATRIÈME LIVRE DE LA FRANCIADE.
L’AUTEUR PARLE
Si le roi Charles eût vécu,
J’eusse achevé ce long ouvrage :
Sitôt que la mort l’eut vaincu,
Sa mort me vainquit le courage.
DE LUI-MÊME.
Les François qui mes vers liront,
S’ils ne sont et Grecs et Romains,
En lieu de ce livre, ils n’auront
Qu’un pesant faix entre les mains.
FIN DU TOME PREMIER.