DE LA FRANCIADE. 437
Et que son corps n’avait encore été
Honni d’amour ; puis sa chambre elle baise.
« Chambrette, adieu! que j’étais à mon aise ,
Auparavant que ce traître inconnu ,
A notre bord, naufragé, fut venu ! »
( Clymène désespérée se précipite dans la mer. )
Elle mourait sans les dieux de la mer,
Qui, soulevant la jalouse tombée,
Lui ont du corps la Parque dérobée.
Et, lui perdant sa figure et son nom ,
L’ont enrôlée à la troupe d’Inon ,
Et du vieux Glauque à la double naissance : ;
Dessus les eaux, lui ont donné puissance
De faire enfler les vagues et le vent ,
Nymphe de mer, qui depuis a souvent
Contre Francus poussé la frénésie ,
Dedans la mer gardant sa jalousie (*)•
{*) Allusion assez obscure aux défaites navales éprouvées par les
Français.