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Tôv (ikv èitr.v 3 t , Traixa xixeJvr.Bivxz ISt,sOe Ka ; toc’ £— v.H’ âjitv jie/.It<u xxpxoç te ôît, te. Ovide en ses Fastes, 77/e suatn faciem transformat et altérat arte, Mox domitus vinclis in sua membra redit. Tyard, j e t’enten bien, i l l e faut laisser dire.) Il y aun semblable conseil dedans Properce, lequel estant travaillé de mesmes passions, respond en ceste façon

Me juvat in gremio doctœ legisse puellœ, Auribus et puris scripta probasse tnea. Haec ubi contigerint, populi confusa valeto Fabula

nam domina indice tutus ero.


Docte Buttet, qui as montré la voye
Aux tiens de suivre Apollon et son Chœur,
Qui le premier t’espoinçonnant le cœur,
Te fist chanter sur les mons de Savoye,
Puis que l’amour à la mort me convoye,
De sur ma tombe (apres que la douleur
M’aura tué) engrave mon malheur
De ces sept vers qu’adeullez je t’envoye :
Celuy qui gist sous cette tombe icy
Aima premiere une belle Cassandre,
Aima seconde une Marie aussy,
Tant en amour il fut facile a prendre.
De la premiere il eut le cœur transy
De la seconde il eut le cœur en cendre,
Et si des deux il n’eut oncques mercy.