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PIERRE DE RONSARD

doit s’ajouter à celle qui, dès ses premiers vers, sembla suffisante à sa fierté :

L’honneur sans plus du vert laurier m’agrée…
Pierre de Nolhac.

NOTE

Nous avons déjà, dans la savante édition de M. Paul Laumonier, le dernier texte de Ronsard publié du vivant du poète. Il sera précieux, à tous égards, pour le public d’en pouvoir lire un autre. Le choix fait par M. Vaganay du texte de 1578, qui est celui de la maturité de Ronsard, aurait eu l’approbation certaine des contemporains les plus lettrés. Deux témoignages considérables permettent de l’affirmer.

L’un vient d’Etienne Pasquier, dans ses Recherches de la France (édition Feugère, tome II, page 35), où ce compagnon intime de la Brigade parle avec tant d’autorité de Ronsard et de son génie. Il s’indigne de la défi-