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PIERRE DE RONSARD

alexandrins de Ronsard, « lesquels, disait-il, j’ai mis, comme tu sais, en vogue et en honneur », lui devinrent de plus en plus habituels. Il sut en dégager les harmonies et les coupes, même les plus libres ; il les assouplit au récit, à l’épître, à l’églogue, au discours en vers, et tous ces genres apparurent successivement dans son œuvre, grâce à l’instrument vigoureux et varié qu’il se trouvait former pour des siècles.